Portrait de Lucille, épouse de Lucius Verus », l’Afrique proconsulaire, la Tunisie actuelle, Vers150-200 ap. -J.-C
Aphrodite accroupie
Oeuvre romaine d’époque impériale(Ier – IIe siècle après J.-C.)
Sainte-Colombe, Isère, France
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- MarbreH. : 96 cm.
Christophe-Gabriel ALLEGRAIN
Paris, 1710 – Paris, 1795
Diane
1778
Marbre
H. : 1,7 m. ; L. : 0,77 m. ; Pr. : 1 m.
La statue fut commandée en 1776 par Madame Du Barry pour servir de pendant, dans le parc du château de Louveciennes, à la Baigneuse, dite aussi Vénus, du même sculpteur, laquelle avait été un présent de Louis XV en 1772.
Entré au Louvre avant 1824
Département des Sculptures
M.R. 1746
Jean-Jacques PRADIER, dit James
Genève, 1790 – Bougival, 1852
Satyre et Bacchante
1834
Marbre
H. : 1,25 m. ; L. : 1,12 m. ; Pr. : 0,78 m.
Un satyre, être mi-homme, mi-bouc, de la mythologie grecque, retient langoureusement dans ses bras une bacchante, et de sa main libre la dénude. La bacchante, ravie, la bouche entrouverte et les yeux mi-clos par l’approche de l’extase, semble le repousser et l’attirer à la fois. L’érotisme de ce groupe fit scandale au Salon de 1834. Le sujet mythologique n’est plus qu’un prétexte à une représentation réaliste de corps nus non idéalisés.
Suzanne au bain : pierre noire et crayon blanc, à partir du tableau de Jean -Batiste Santerre au Louvre
Bacchante au tambour de basque avec deux enfants : pierre noire et crayon blanc
Augustin PAJOU
Paris, 1730 – Paris, 1809
Bacchante au tambour de basque avec deux enfants
1774
Pierre de Tonnerre
H. : 1,82 m. ; L. : 0,94 m. ; Pr. : 0,73 m.
Exécuté à la suite d’une commande de Marc-René d’Argenson, marquis de Voyer, gouverneur de Vincennes mais aussi membre amateur de l’Académie, le modèle en plâtre du groupe fut exposé au Salon de 1765. L’oeuvre en pierre décora la terrasse de l’hôtel d’Argenson – à proximité du Palais-Royal, aujourd’hui détruit – qui présentait d’autres oeuvres de Pajou.
L’ Aurore descendant de son char : pierre noire et crayon blanc
Cartel
- Philippe MAGNIER (Paris, 1647 – Paris, 1715)
L’Aurore
- Bronze
H. : 2,05 m. ; L. : 1,25 m. ; Pr. : 1,10 m.
La félicité de la régence : pierre noire, sanguine et crayon blanc
Petrus Paulus RUBENS
Siegen (Westphalie), 1577 – Anvers, 1640
Les Trois Grâces
1831
Marbre réalisé à partir de 1829, d’après le modèle en plâtre achevé en 1825, et présenté au Salon en 1831.
Marbre
H. : 1,72 m. ; L. : 1,02 m. ; Pr. : 0,45 m.
Les Grâces, déesses de la beauté dans la mythologie grecque, sont habituellement représentées nues, debout, se tenant par les bras, la figure centrale placée dos au spectateur. Pradier reprend la disposition déjà adoptée par le sculpteur italien Canova (1757-1822) qui les tourne toutes les trois du même côté. Le classicisme de Pradier se teinte ici de sensualité et d’élégance.
Acquis par le ministère de la Maison du Roi le 27 septembre 1831. Dépôt du musée national du château de Versailles en 1928 entré au Louvre en 1928.
Le grand prêtre Corésus se sacrifie pour sauver Callirhoé
Avec sa composition théâtrale et son éclairage dramatique, ce Morceau d’Agrément de l’artiste à l’Académie, inspiré de Pausanias, ouvrait la voie à une peinture néo-baroque et sublime. Fragonard abandonnera cependant la Grande peinture pour des thèmes plus légers et aimables.
Un sujet savant
Inspiré de la Description de la Grèce de Pausanias (IIe ap. J.-C.), le sujet du tableau est méconnu. La ville d’Athènes, décimée par la peste envoyée par les dieux, désigne une victime propitiatoire, Callirhoé, pour mettre fin à l’épidémie. Mais Corésus, le grand prêtre qui doit accomplir le sacrifice, aime la jeune fille d’un amour non payé de retour et il se poignarde à sa place.